Du ' Château-Vieux ', il ne reste actuellement que des restes de fondations. Les ruines du donjon ont été emportées lors des éboulements de la falaise. Aujourd'hui, il est toujours possible de voir un coté de la 'Tour carrée', au nord du promontoire donnant sur la Chapelle du Pont, et quelques restes de murailles entourant l'ancien bourg. |
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Le château et son bourg étaient bien fortifiés, la Vièze contournant le mont à cette époque. A la fin du XIVème siècle, le château perdit de son importance au profit de la Tour des Majors, à l'emplacement du château moderne. Abandonnant le bourg, la population vint s'établir le long de la route débouchant du Val d'Illiez et au carrefour de la voie venant de Collombey. L'entretien du ' Château-Vieux ' et de ses annexes était insuffisant, si bien que les murs s'écroulèrent en 1454. Quittés par le châtelain et les habitants, les bâtiments disparurent, les matériaux furent sans doute récupérés pour la construction du nouveau bourg. A cette époque, la Vièze débordait souvent et ravagea le centre ville actuel notamment en 1575, 1647, 1561, 1686 et 1726. En 1726, les inondations furent terribles, saccagèrent les champs, les vignes. Les alluvions remplirent la rue du Bourg-aux-Favres jusqu'à la hauteur du premier étage, ce qui explique les deux étages de caves des anciennes maisons de cette rue. On corrigea alors le lit de la Vièze en 1726-1727, en creusant une tranchées de 280 mètres de long sur 10 à 20 mètres de large. C'est ' la Percée ' en 1733, après de nouvelles inondations, la largeur fut augmentée. |
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Actuellement, elle dépasse les 50 mètres, la falaise s'éboulant constamment. De l'ancien tracé, il ne restait qu'une meunière, qui servait à actionner les roues de moulins et de scieries, à fournir de l'eau pour la lessive, et à évacuer les eaux usées. A la fin du 19ème siècle, l'eau servait à actionner une turbine qui produisait de l'électricité pour l'Hôtel des Postes, actuellement Banque cantonale du Valais. |