Suite à l'information cantonale sur la présence de chlorothalonil dans l’eau potable et les eaux souterraines indiquant qu’un puits de Monthey dépassait la valeur maximale, la Ville de Monthey précise que ce puits n’est plus en fonction. Par conséquent, il n’y a pas de présence de chlorothalonil dans l’eau potable de la commune.
Dans le cadre des analyses de l’eau potable et des eaux souterraines dans toute la plaine du Rhône effectuées par le canton du Valais tendant à mesure la présence de chlorothalonil et de ses métabolites, le Service de la consommation et affaires vétérinaires (SCAV) a indiqué, dans un communiqué, que des métabolites ont été détectés dans 13 des 25 puits contrôlés dans tout le canton. A Monthey, la valeur maximale de 0,1 mg/l. a été dépassée dans un puits en aval de la ville.
«Le puits concerné n’est plus utilisé depuis 10 ans et est désormais déconnecté du réseau. Conformément à la volonté de la commune de diversifier les ressources en eau, la convention d’interconnexion avec la commune de Bex a été révisée en 2018. Elle va nous permettre de doubler le débit prélevé des sources de Solalex et ainsi consolider l’approvisionnement gravitaire de tout le territoire montheysan», relève Gilles Cottet, municipal en charge du dicastère «Infrastructures, Mobilité & Environnement».
Excellente qualité des eaux sur tout le territoire
Le nouveau puits des Iles d’en Bas (30%), mis en service en 2012, ainsi que les différents captages de source sur les coteaux (70%) assurent l’approvisionnement en eau d’excellente qualité qui fait l’objet de contrôles hebdomadaires. Le service «Infrastructures, Mobilité & Environnement» dispose de son propre laboratoire de mesures. Le suivi et la qualité de l’eau distribuée font partie des missions prioritaires du service.
Le chlorothalonil est une substance active admise depuis les années 1970 dans les produits phytosanitaires en tant que fongicide et utilisé à large échelle dans l’agriculture. En 2019, de nouvelles découvertes scientifiques ont conduit à le classer comme «potentiellement cancérigène». «La présence de chlorothalonil est essentiellement issue de l’exploitation agricole et n’est pas en lien avec l’activité industrielle ou chimique», précise Gilles Cottet.
A relever également que les démarches de suivi de la qualité de l’eau ainsi que les analyses effectuées sur l’ensemble du réseau sont disponibles, en toute transparence, sur le site internet www.monthey.ch/ime.